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Cosmic Trip 2

L'art au service de la science

 

Bienvenue dans l’univers de Paul Royaux, où l’art et la science s’entrelacent pour dévoiler les mystères du cosmos.
Basé à Lyon, Paul Royaux transforme des concepts abstraits issus de l’astrophysique, des mathématiques et de la physique quantique en compositions visuelles captivantes.

Son approche singulière en noir et blanc, saisit l’essence même de la beauté scientifique. Chaque illustration invite à explorer les lois fondamentales qui régissent notre monde, tout en en révélant l’élégance naturelle.

Cet espace célèbre le dialogue entre deux disciplines souvent perçues comme opposées, mais en réalité profondément liées. L’art rend visible l’invisible, la science le rend intelligible. Ensemble, elles racontent une histoire universelle : celle de notre quête de sens face à l’immensité de l’univers.

TRAVAUX EN COURS

Cosmic Trip XII - Ferrimagnétisme

Dans ce dytique, les planètes se déploient en orbites successives, comme si l’espace se structurait au fur et à mesure de son expansion. Chaque planète possède sa jumelle dans l’autre panneau. Elles sont disposées de manière homothétique par rapport au centre: de taille, d’orientation et d’intensité différentes.

Cette relation asymétrique fait écho au ferrimagnétisme, phénomène étudié par Louis Néel, où deux forces opposées coexistent sans s’annuler, créant un équilibre vivant. Ce travail lui valut le prix Nobel de physique en 1970.

Le nom Louis Néel est discrètement inscrit dans chaque partie de l’œuvre, sous la forme d’un code intégré à la structure des orbites et des planètes.

Deux Infinis

Dans ce diptyque, les deux infinis sont à l'honneur, le petit et le grand. Les deux illustrations seront présentées comme les deux face d'une même pièce, deux entités que tout oppose, et qui pourtant, sont étroitement liées.

Deux sphères, deux cosmos, deux visions qui se répondent en silence.

À gauche, l’infiniment petit : une constellation d’unités, de noyaux et d’atomes organisés en réseaux concentriques. L’ordre y est mathématique, presque cellulaire. Chaque point vibre d’une précision microscopique, comme si l’on observait la trame secrète de la matière. Une géométrie intime, où le vide est densité, où le centre attire sans écraser.

À droite, l’infiniment grand : un univers en expansion, foisonnant, organique, ouvert. Les cercles se dilatent, les formes s’échappent, se répondent par résonance. Ce monde-là n’est pas figé : il est mouvement, gravité, collision, naissance d’étoiles et mémoire de mondes disparus. L’ordre y est cosmique, mouvant, chaotique et pourtant plein de sens.
Deux Infinis trace un pont entre deux extrêmes : le quantique et le cosmique, l’intime et l’inatteignable, l’atome et la galaxie. Entre eux, une même matière, un même geste : le point. Des centaines de milliers de points, patiemment déposés, qui abolissent l’échelle et nous rappellent que l’infini n’est pas une direction, mais une sensation.

Dans cet entrelacs de cercles, de textures et de silences, l’œil dérive, plonge, s’élève. Et l’on comprend, peut-être, que regarder l’infiniment petit revient à contempler l’infiniment grand — et que l’un parle toujours de l’autre.

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